Parlons d’or, ce fait têtu. Pourquoi l’or plébiscité par les peuples du monde entier, réellement et symboliquement (comme en témoignent divers spots publicitaires ruisselants d’or), pourquoi cette valeur sûre, et généralement montante, est-elle officiellement « décriée » ? Pourquoi cette référence encore plus universelle que celle de l’argent, qui demeure le nom courant de la monnaie, a-t-elle été quasi consensuellement abandonnée sine die du jour au lendemain par les « autorités monétaires » du monde entier, et avec elle toute référence métallique ou réelle, après 5 000 ans (1) d’assez bons et loyaux services ? Ce paradoxe mérite une explication. […]
…lire la suite… (article publié dans la Croix du 27 mai 2013)